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Fanny Ardant et les femmes de ma vie...

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Atiredelle

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Alors, voilà, ce blog va comporter les plus belles femmes de ma vie. Je m'explique, les femmes qui, selon moi, ont le plus de charmes, et qui me font des "papillons dans le ventre"... Et en particulier Fanny Ardant...

Fanny Ardant : charme fou, classe, élégance, sensualité et une part de mystérieux...avec un sourire ravageur, une voix envoutante et un regard de braise...

A vous de découvrir.....

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#Posté le samedi 03 juin 2006 13:47

Modifié le vendredi 22 juin 2007 23:44

La maladie de la mort


Entretien : Fanny Ardant et Bérangère Bonvoisin.

« La grande histoire de la vie, c'est l'amour »

Fanny Ardant et Bérangère Bonvoisin, deux femmes qui s'attaquent frontalement à La Maladie de la Mort de Marguerite Duras. La première, actrice mythique de cinéma et de théâtre, diva dans l'âme, joue à ravir les brunes amoureuses et leur grâce passionnée. La seconde, blonde comédienne plus secrète, a monté, entre autres, des pièces de l'Allemande Marieluise Fleisser. C'est avec une conviction chaque jour grandissante que Fanny Ardant interprète ce grand texte de femme libre tandis que Bérangère Bonvoisin s'attache avec coeur à la mise en scène. Toutes deux vont tenter d'approcher La Maladie de la Mort. À partir de trois voix, l'homme qui paie une femme pour aimer, la femme qui se livre, et un narrateur qui cherche à circonscrire cette maladie qui empêche d'aimer.

Comment avez-vous découvert le texte de Duras ?

Fanny Ardant : Comme disent les enfants, de façon brutale et joyeuse : « Tu seras la policière et je serai la voleuse », on a eu envie aussi impérieusement de monter La Maladie de la Mort. Moi, dirigée par Bérangère, et Bérangère me dirigeant.

Bérangère Bonvoisin : J'ai lu le texte avec beaucoup de plaisir, il y a une vingtaine d'années, sans jamais penser en faire un jour du théâtre.

F. A. : J'ai lu La Maladie de la Mort, une première fois, dans une sorte de vertige noir. Je l'ai relue une seconde fois comme si je l'avais lue en même temps que Le Ravissement de Lol V. Stein, à travers le flot ininterrompu de l'oeuvre de Duras. À ma nouvelle relecture, dès la première page tournée, j'ai pris mon téléphone pour accepter la proposition de Frédéric Frank, le co-directeur du Théâtre de la Madeleine. Sans réfléchir, instinctivement, comme les chiens... C'est l'urgence et non l'importance du projet qui m'a assaillie, sans que rien n'ait eu le temps de le ternir.

B. B. : Si on avait réfléchi, on aurait eu peur. Or, on s'est jeté dans le projet, en étant heureuse d'avoir l'obligation de l'assumer. Cette urgence sied au texte dit et écrit dans la précipitation créatrice, même s'il a été comme toujours, considérablement corrigé par Marguerite Duras.

Vous êtes sensibles à l'écriture de cet écrivain femme.

F. A. : Pour moi qui aime l'exagération, je dirais que c'est l'écrivain de ce siècle. Je trouve cette œuvre tellement forte, belle et vraie, que j'éprouve le désir de rentrer dedans avant même d'en apprécier la juste mesure.

B. B. : Je n'avais pas relu Duras depuis vingt ans, mais j'avais lu toute son oeuvre. Je suis ravie de tout ce temps perdu de non lecture qui me permet de la redécouvrir différemment, sous le regard de Fanny qui offre d'autres perspectives. Je ne sais pas si Duras nous aurait donné le droit de le faire. Elle a laissé sur cette question des textes contradictoires : « ce texte doit être dit par un homme... » Je sens tout de même qu'elle nous dit oui.

F. A. : Je pense que quand on aime, on ne trahit pas. L'important pour un auteur est de ne pas le trahir : on doit se laisser porter par lui comme on entre en musique dans les mouvements et les vagues amples de Bach, par exemple.

« L'écriture de Duras proclame la non résignation : j'aime ce jeu de la parole provocatrice qui est la seule vérité. L'amour, par nature, est un défi et une provocation à l'ordre social. »



Que raconte La Maladie d'amour ?

B. B. : D'abord s'impose cette phrase approximative de l'une des voix qui demande d'essayer... D'essayer quoi ? D'aimer. Et puis, cette dernière phrase : « Ainsi cependant vous avez pu vivre cet amour de la seule façon qui puisse se faire pour vous, en le perdant avant qu'il soit advenu. » Des propos qui ouvrent à des abîmes et des pensées que chacun peut reconnaître.

F. A. : La grande histoire de la vie, c'est l'amour. Dès qu'on n'aime pas, on est mort, et cela nous atteint tôt ou tard. En même temps, le texte reste exemplaire en redonnant d'autant plus le goût de vivre, tout en se méfiant des symptômes mortifères. La société ne cesse de nous garder de tout excès : « l'amour passe avec l'âge, on ne va pas en faire une maladie... » Et bien, si ! Même si, évidemment, la vie nous rattrape. Sans amour, on meurt : s'il est là, tout est sauf, nul besoin d'avoir un amant magnifique ou un mari exceptionnel. Il faut avant tout éluder la fadeur et la tiédeur dans les relations qui nous structurent.

B. B. : L'amour est une chose violente, absolue, et le pari du projet tient précisément à la révélation de cette indécence et de cette animalité qu'affirme délibérément Marguerite Duras.

F. A. : On pourrait dédaigner l'amour en le considérant comme un concept has been, romantique ou bien romanesque. Lisons Madame de Lafayette, et tant d'autres... L'amour est lié à l'humain dès qu'il naît.

B. B. : La passion amoureuse est liée également à la communauté : être avec quelqu'un, c'est déjà une violence. Marieluise Fleisser dont j'ai monté certaines pièces, parle de cette réalité : on ne peut ni être seul, ni être avec quelqu'un. Un constat qui ne relève pas de l'amour même, mais de la société. Les textes qui osent parler de cette question ont valeur de bombes.

F. A. : L'écriture de Duras proclame la non résignation : j'aime ce jeu de la parole provocatrice qui est la seule vérité. L'amour, par nature, est un défi et une provocation à l'ordre social. La dynamique de deux êtres qui s'aiment balaie aussitôt les repères sociaux et collectifs. Comment voulez-vous gérer cela ? Amour, Famille, Patrie...

Avez-vous travaillé une quelconque dramatisation du texte ?

B. B. : Le texte parle à chacun intimement et donc, différemment. Ce qui fait de Marguerite Duras un grand écrivain, entre autres raisons, c'est qu'elle parle au lecteur, elle a inventé ce rapport direct au lecteur : tous les grands textes sont écrits universellement pour soi, ce qui signifie « À toi, lecteur... ». Il nous appartient de redonner ce texte avec ses mystères entiers et son irréductibilité.

F. A. : Le verbe essentiel se suffit à lui-même au théâtre, et non au cinéma, ni au music-hall ni à l'opéra. Je me pose la question du spectateur, et de tous les amoureux de l'écriture de Duras qui viennent dans une salle obscure écouter ces paroles de visionnaire.

B. B. : Duras a tenté de nombreuses adaptations théâtrales du texte en échouant toujours, puis l'a laissé tel quel, ce que nous faisons également. Elle écrit finalement, comme émerveillée, cette œuvre amorale, située au-delà du bien et du mal. Il faut dire le texte dans sa brutalité, sans émettre les raisons probables ou improbables de l'homme ou de la femme.

F. A. : Ce que j'aime dans toute grande oeuvre, c'est qu'elle est obsessionnelle. Au fond, Duras parle toujours de la même chose, les relations existentielles passionnées. Une femme, une jeune fille, une folle... Elle aurait pu écrire La Maladie de la Mort comme la Musica deuxième que j'ai d'ailleurs interprété, un texte définitivement théâtral en forme de dialogue : « Un homme, une femme, ils seraient arrivés dans cet hôtel... Elle lui aurait dit... »

Comment définir une telle poésie des mouvements de l'âme ?

F. A. : Peut-être n'y a-t-il jamais d'amour sans qu'il ne soit énoncé. Sinon, resterait la confusion dubitative de l'indicible ou la sécheresse du non-dit. La force de l'écriture durassienne relève d'un pur amour pour les mots, ce qui fait résonance dans l'intimité entre délicatesse et violence....

Propos recueillis par Véronique Hotte

La Maladie de la Mort

De Marguerite Duras, mise en scène de Bérangère Bonvoisin, lumière Ricardo Aronovich, avec Fanny Ardant, 30 représentations exceptionnelles à partir du 6 juin 2006, du mardi au samedi à 19h, matinée le dimanche à 18h au Théâtre de la Madeleine 19, rue de Surène 75008 Paris Tél : 01 42 65 07 09 www.theatremadeleine.com

Source :Cliquer ici
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#Posté le samedi 03 juin 2006 14:08

Modifié le vendredi 22 juin 2007 23:44

Pédale douce...



" J'ai peur de te perdre, c'est tout...

T'es la femme de ma vie Eva...
Ne lève pas les yeux au ciel, ne sourit pas...

T'es la femme que je voudrais avoir,
et celle que je voudrais être...

T'en as rencontré beaucoup des mecs qui t'ont dit ça ? "



[Extrait de "Pédale douce", dit par Patrick Timsit dans le rôle de Adrien Aymar]



Ce texte très beau, très bien joué par Timsit...

Et qui va tellement bien à Fanny !




La photo, un de mes passages préfèrés, parceque Fanny est particulièrement belle...
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#Posté le samedi 03 juin 2006 14:50

"La maladie de la mort" au théâtre de la madeleine


"La maladie de la mort"

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#Posté le samedi 10 juin 2006 05:18

"La maladie de la mort" au théâtre de la madeleine


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#Posté le samedi 10 juin 2006 05:19

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