(Fanny... Dans sa main, on peut voir ma lettre !)
J'attendais...fébrilement comme les deux précédentes fois, devant ce théâtre, ce si cher théâtre !
J'étais en compagnie de Béryl...
C'est toujours mieux de stresser à deux, on se sent moins seule !
La lourde porte en fer noir s'est ouverte...une fois...deux fois....trois fois...
A chaque fois mon c½ur battait plus fort... Je me disais :
« Si à la quatrième fois ce n'est pas elle, je suis bonne pour la syncope ! »
Et la quatrième fois arriva... La porte s'est entrouverte doucement, lascivement...il n'y a qu'une seule personne qui peut ouvrir une porte de cette façon là... Oui, c'était bel et bien elle, cette fois... !
Fanny venait de me sauver de la syncope, mais pas de la tachycardie !!
Elle est apparue avec ses lunettes noires et son éternel et magnifique sourire ! Elle a signé quelques autographes, on lui a volé quelques pauses...
Et puis, je me suis approchée avec la photo d'elle que j'avais imprimée pour qu'elle la signe. Quand elle a vu la photo, elle a eu un petit sourire en coin, comme surprise ! Elle a signé cette phrase qu'elle avait dite (et dont elle semblait ne plus se souvenir !) :
« Moi j'ai besoin d'inconscience »
Je lui ai tendue ma lettre. Elle a dit : « C'est pour moi ? » J'ai fait signe que oui, avec la tête. Elle a juste répondu : « Merci », ce merci qui est bien à elle, cette façon de le prononcer et de baisser légèrement la tête...
Puis je lui ai parlée de son interprétation de Médée à Lyon. Je lui ai dit tout ce que j'avais ressenti, à quel point cette représentation m'avait bouleversée. Elle m'a sourie, une fois de plus, elle était enchantée que je lui en parle et m'a dit que ça lui faisait plaisir d'avoir de si bons retours. Puis dans un dernier sourire, elle s'est retournée et est partie rejoindre ses amis qui l'attendaient...
J'ai encore son merveilleux sourrire et sa voix dans ma tête...
Quel bonheur !
Beryl et moi, nous sommes restées là, plantées sur un bout de trottoir,
les yeux pleins d'étoiles, des papillons pleins le ventre,
jusqu'à ce que la voiture dans laquelle elle était montée disparaisse au coin de la rue...
J'attendais...fébrilement comme les deux précédentes fois, devant ce théâtre, ce si cher théâtre !
J'étais en compagnie de Béryl...
C'est toujours mieux de stresser à deux, on se sent moins seule !
La lourde porte en fer noir s'est ouverte...une fois...deux fois....trois fois...
A chaque fois mon c½ur battait plus fort... Je me disais :
« Si à la quatrième fois ce n'est pas elle, je suis bonne pour la syncope ! »
Et la quatrième fois arriva... La porte s'est entrouverte doucement, lascivement...il n'y a qu'une seule personne qui peut ouvrir une porte de cette façon là... Oui, c'était bel et bien elle, cette fois... !
Fanny venait de me sauver de la syncope, mais pas de la tachycardie !!
Elle est apparue avec ses lunettes noires et son éternel et magnifique sourire ! Elle a signé quelques autographes, on lui a volé quelques pauses...
Et puis, je me suis approchée avec la photo d'elle que j'avais imprimée pour qu'elle la signe. Quand elle a vu la photo, elle a eu un petit sourire en coin, comme surprise ! Elle a signé cette phrase qu'elle avait dite (et dont elle semblait ne plus se souvenir !) :
« Moi j'ai besoin d'inconscience »
Je lui ai tendue ma lettre. Elle a dit : « C'est pour moi ? » J'ai fait signe que oui, avec la tête. Elle a juste répondu : « Merci », ce merci qui est bien à elle, cette façon de le prononcer et de baisser légèrement la tête...
Puis je lui ai parlée de son interprétation de Médée à Lyon. Je lui ai dit tout ce que j'avais ressenti, à quel point cette représentation m'avait bouleversée. Elle m'a sourie, une fois de plus, elle était enchantée que je lui en parle et m'a dit que ça lui faisait plaisir d'avoir de si bons retours. Puis dans un dernier sourire, elle s'est retournée et est partie rejoindre ses amis qui l'attendaient...
J'ai encore son merveilleux sourrire et sa voix dans ma tête...
Quel bonheur !
Beryl et moi, nous sommes restées là, plantées sur un bout de trottoir,
les yeux pleins d'étoiles, des papillons pleins le ventre,
jusqu'à ce que la voiture dans laquelle elle était montée disparaisse au coin de la rue...
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